Une action en train de se produire 
Ici, il faut abstraire le terme de performance de sa composante
qui tire vers les notions de prouesse ou d’excellence – une acception
qu’on laissera plus volontiers au domaine du sport, par exemple. Et on
recentrera la performance sur la notion de l’effectivité d’une action en
train de se produire, avec les effets que cela provoque dans le réel. L’art-performance désignera la pratique d’un artiste se concentrant radicalement sur l’effectuation d’une action, et sur l’immédiateté de son pouvoir signifiant. Cela au mépris des conventions de la représentation. Un mépris déjà traduit dans le renoncement à la mise en forme d’un objet, d’une pièce d’art.
Il faut donc encore distinguer la performance au sens d’art-performance, de la performance au sens anglais, qui désigne l’effectuation de n’importe quelle action scénique, théâtrale notamment, dans n’importe quel style, y compris des plus conventionnels. Au regard de quoi les Britanniques distingueront l’art-performance comme du live art. Or, voici que ce terme se retourne à nouveau complètement si on le traduit en français. En effet, nos propres « arts vivants » ne sont autres que les arts de la scène au sens le plus large qui soit…
Harlem Shake
La première vidéo, intitulée Do the Harlem Shake2, est postée en ligne le 02 février 2013 par le vidéaste burlesque japonais Filthy Frank. Elle présente quatre personnes déguisées, dansant de manière absurde dans une petite pièce, accompagnés d'une musique (voir ci-dessous).
Elle est suivie le jour même par une seconde vidéo, The Harlem Shake v13 , créée par The Sunny Coast Skate, un groupe de skateurs australiens. C'est cette seconde vidéo qui pose les bases de la forme esthétique reprise ensuite dans la majorité des vidéos dites « Harlem shake ».
Rebecca Horn, performance 2
http://www.youtube.com/watch?v=v3DfebecTcQ
Performance Marseille Mai 2012
http://www.youtube.com/watch?v=tnMd9Um4Gaw
Stelarc
http://www.youtube.com/watch?v=R2MntBUwUxY